La croissance à l’épreuve des chocs

En mai dernier, nous avons évalué l’impact des nouveaux chocs sur l’économie française (nouvelle vague épidémique, renforcement difficultés d’approvisionnement avec la stratégie « Zéro-Covid » de Chine, forte hausse prix l’énergie et guerre en Ukraine, montée l’incertitude géopolitique attendue taux face à persistance l’inflation) -2,3 points PIB 2022 (par rapport situation l’automne 2021) mesures budgétaires pour répondre crise énergétique qui permettraient préserver l’activité hauteur 0,8 point PIB. Avec un acquis croissance fin 2021 révisé -0,3 compte tenu révision comptes trimestriels du 31 mai, notre prévision passe donc 2,4 % l’année (contre 2,7 dans publication 25 basée première version l’Insee). La serait 0,2 au deuxième trimestre puis 0,3 les deux trimestres suivants portant glissement annuel 0,7 d’année.L’inflation augmenterait moyenne 4,9 une 22 l’année. L’inflation hors énergie 3,3 mais atteindrait 4,1 second semestre 2022. Les spécifiques amortir réduire l’inflation 2,1 coût budgétaire estimé 1 PIB.Outre dégradation balance commerciale, ce choc inflationniste va conduire recul revenu réel ménages 0,4 Le pouvoir d’achat par unité consommation se contracterait malgré revalorisation cet été. revanche, prestations 4 dès juillet compenserait peu ou prou pertes prévues raison méthodes d’indexation sociales perçues partie ménages.Après 1,5 premier 2022, 2,5 0 d’année. d’épargne 16,7 niveau supérieur son d’avant notamment effets liés l’incertitude.L’emploi salarié le secteur marchand 0,9% 2023, après 3,1 2021. Bien qu’en net ralentissement partir créations d’emplois seraient suffisantes stabiliser chômage 7,3 reste l’année.Au total, l’État injecterait 260 milliards d’euros (10,5 PIB) période 2020-22 sanitaire ceux énergétique. Après déficit public 8,9 2020 6,5 2021, solde s’améliorerait s’établir 5,6 nouvelles faire 3 %, dette publique sens Maastricht continuerait légèrement atteindre 112,1 (après 112,5 114,6 2020).